Librairie Pierre Saunier

Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture Douze eaux-fortes et une couvertureDouze eaux-fortes et une couverture

Devambez (André).
Douze eaux-fortes et une couverture. Eau-forte et aquatinte.

Paris, Chez l’auteur, 1917 ; in-folio, sous étui éditeur à rabats de chagrin maroquiné marron doublé de soie blanche et de toile écrue, serpentes et couvertures illustrées conservées - étui supplémentaire. 24 eaux-fortes.

9 500 €

Première et unique édition des Douze eaux-fortes et une couverture tirée à 150 exemplaires.

Un des 20 exemplaires sur Japon – le numéro 1 – la couverture illustrée est signée au crayon par Devambez avec la mention : 1/20 comme chacune des 12 gravures également toutes signées par l'artiste.

Le volume contient une suite complète en « Épreuve d’état » tirée à cinq exemplaires : les eaux-fortes pures avant l’aquatinte, toutes signées et justifiées 1/5 épreuve d'état au crayon par Devambez.

Seuls ces exemplaires de tête ont cet étui de chagrin maroquiné (les ordinaires sont contenus dans une chemise cartonnée) comportant sur un plat une vignette estampée à froid avec le titre et le nom de l’auteur.

Aucune justification imprimée.

Douze eaux-fortes comme les douze stations du chemin de croix des hommes durant la première guerre mondiale : Les réserves, Un Schrapnell, Le bouclier, L’espionne, La pluie, Le froid, Les otages, Les trous d’obus, Gare la marmite ! Le Charbon, L’incendie, Le fou.

Devambez réalisa cette suite en 1916 durant sa convalescence après avoir été blessé par un éclat d’obus en juin 1915 – un témoignage poignant de la guerre par un artiste qui n’avait encore jamais pratiqué l’eau-forte.

Sa dernière image, Le fou, représente dans la perspective plongeante que Devambez affectionnait, un petit homme perdu dans les décombres d’une ville effroyablement détruite … Ce petit bonhomme que l’on avait déjà croisé en 1913 dans une des visions apocalyptiques de L’Invasion de Macrobes…

Bel exemplaire – rarissime – davantage encore en grand-papier et davantage encore avec cette suite "pure" tirée à 5 exemplaires, ah mais !